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guide de haute montagne

RANDONNEE - VALLEE BLANCHE - HELISKI-SURF
 
 
 
ENGAGEMENT GUIDE EN HIVER 
 
Demi journée 180 €. 
Journée 280 € à 350 €. 
(pour 1 à 6 personnes) 
 
RANDONNEE A SKI 
 
 
 
 
 
 
LA VALLEE BLANCHE 
 
 
 
Un site hors-piste d’exception, un véritable domaine offrant de nombreux itinéraires.  
 
- Formule collective: 290€ (jusqu'a 4 personnes) 20€ par personne supplémentaire, jusqu’à un maximum de 8 par guide. 
 
 
 
-Au Clair de Lune:  
3 à 8 personnes ........... 120 €/personne 
 
 
 
 
 
 
 
HELISKI et HELISURF 
 
 
 
Une prestation complète, pour des journées exceptionnelles. 
 
- Journée découverte...........à partir de 165 € 
Une dépose au sommet d’une des plus belles pentes du Val Veny (Italie). 
 
- Journée glacier............. à partir de 270 € 
2 déposes, pour se laisser glisser au coeur des plus beaux glaciers Italiens. 
 
- Journée 100�lisse......... à partir de 295 € 
3 déposes, sur terrain non glaciaire pour enchaîner un « max » de belles courbes. 
 
Tarifs par personne annoncés sur la base de 7 personnes, me consulter pour de plus amples informations et devis personnalisés. 
 
 
Histoire du ski de randonnée: 
Il est difficile de définir précisément l'histoire de ce sport puisque l'homme skie depuis environ 4000 ans, la trace des premiers skis ayant été trouvée sur des peintures rupestres de Norvège. Le ski arrive en France au 19ème siècle en tant que moyen de transport, ce qu'il a été depuis l'origine. On ne peut commencer à parler de loisir que vers la fin du 19ème siècle, avec l'exploration de massifs au moyen du ski de randonnée. C'est dans les années 30 que se fait la séparation entre ski de randonnée et ski alpin. A la fin des années 60, un nouveau tournant s'opère lorsque des skieurs se mettent à rechercher la difficulté pour le plaisir, et on voit alors apparaître le ski de montagne. 
 
Le ski de randonnée aujourd'hui: 
Actuellement, après de nombreuses années de recul dû à l'avènement du ski alpin, le ski de randonnée connaît un nouvel essor. Ceci est principalement dû à l'amélioration du matériel qui vient à égaler celui qu'on peut trouver en ski alpin, tout en étant très léger. Il attire alors un nouveau public désireux de fuir les remontées mécaniques et qui voit dans le ski de randonnée un loisir écologique. La pratique du ski de randonnée s'est aussi diversifiée, allant du raid de plusieurs jours dans un but essentiellement contemplatif à de petites courses à la journée de très grande difficulté. On peut aussi citer les compétitions de ski de montagne qui attirent de plus en plus de skieurs. 
 
Le matériel utilisé: 
L'équipement du skieur de randonnée se différencie de celui du skieur alpin pour permettre de faciliter la montée : 
 
.pour éviter de glisser vers l'arrière, on colle sous les skis des peaux de phoques : dispositif synthétique pourvu de  
poils raz. 
·les chaussures sont plus souples et peuvent être débrayées au niveau du talon pour augmenter la flexion. 
·les fixations se détachent de l'arrière et pivotent à l'avant. 
·les fixations intègrent des cales qui permettent de surélever le talon lorsque les pentes sont plus raides. 
·quand les conditions de neige ou les conditions du terrain le justifient, on peut ajouter des couteaux sur les skis pour  
éviter de déraper. 
·quand la pente est trop raide on doit parfois porter les skis accrochés au sac et utiliser un piolet et des crampons (d'où 
l'appellation ski alpinisme ou ski de montagne). 
·les skis sont proches des skis alpins, avec en général une structure allégée et très souvent un trou dans la spatule, ce qui permet de les suspendre en cas de besoin, ou de confectionner un brancard avec. C'est de moins en moins vrai dans les skis actuels. 
 
le matériel de sécurité : 
à cause des risques d'avalanches, le skieur de randonnée emporte toujours avec lui un ARVA, une pelle à neige et une sonde. De nouveaux équipements sont régulièrement développés sans être adopté de la majorité des skieurs (Airbag permettant de rester en surface de l'avalanche par exemple). 
 
Lorsqu'en 1741, deux anglais, Windham et Pococke découvrent la vallée de Chamouny et ses glaciers, leur expédition se confronte à une population rurale et montagnarde, vivant essentiellement de l'élevage et de maigres cultures de seigle et d'avoine. 
 
Ils explorent la vallée et visitent la Mer de Glace. Le récit de leur visite, publié dans toutes les gazettes littéraires d'Europe, fera naître un véritable engouement pour Chamonix. 
La première auberge, celle de Madame Coutterand, voit le jour en 1770. 
 
En 1783, après le passage de voyageurs célèbres tels que Saussure, Goethe, Bourrit, qui firent connaître Chamonix, on estima à 1500 le nombre de visiteurs par saison d'été. 
 
Chamonix-Mont-Blanc est une commune française, située dans le département de la Haute-Savoie dans la région Rhône-Alpes. Avec une population d'environ 9 800 habitants, la commune se classe au 865e rang national[1]. La commune de Chamonix-Mont-Blanc recouvre du nord au sud 16 villages ou hameaux : Le Tour, Montroc, Le Planet, Argentière, Les Chosalets, Le Lavancher, Les Tines, Les Bois, Les-Praz-de-Chamonix, Chamonix-Mont-Blanc, Les Pècles, Les Mouilles, Les Barrats, Les Pélerins, Les Gaillands, Les Bossons. 
 
Chamonix entre dans l'histoire en 1091 lorsque le comte Aymon Ier de Genève fait dotation de la vallée à l'abbaye bénédictine de Saint-Michel de la Cluse, en Piémont. Des moines s'installent sur la rive droite de l'Arve. C'est la naissance du prieuré de Chamonix. La commune est un territoire du duché de Savoie qui fait partie des États de Savoie, eux-mêmes intégrés au royaume de Sardaigne. Puis sous la révolution française et l'empire napoléonien, elle devient un territoire français. Le 24 mars 1860, par le traité de Turin[2], le duché de Savoie est cédé à la France. Le 4 avril 1860, la commune de Chamonix devient alors définitivement française et a pris le nom de Chamonix-Mont-Blanc le 21 novembre 1921. 
 
Enserrée entre les massifs montagneux des aiguilles Rouges et du mont Blanc, Chamonix partage, avec Saint-Gervais-les-Bains, le record de la commune ayant l'altitude la plus haute de France. Elle doit cette distinction à la présence sur son territoire du sommet le plus haut des Alpes : le mont Blanc qui culmine à 4 810 mètres[3]. La commune est très prisée des amateurs d'alpinisme et des sportifs de montagne en général. Le site du mont Blanc étant le troisième site naturel le plus visité au monde[4], cet atout touristique confère un visage très cosmopolite à la ville. Avec une superficie de 245,46 km2, Chamonix est la quatrième commune la plus étendue de France métropolitaine. 
 
La commune se situe dans la partie septentrionale et occidentale des Alpes. D'une superficie totale de 24 546 hectares[5], elle s'est développée dans la vallée du même nom, au nord des Alpes, proche du point de concorde de frontière de la France, la Suisse et l'Italie. La vallée de Chamonix s'étend sur une étendue d'environ 17 km de long[5]. Elle comprend un bassin de vie de 13 733 permanents. Elle est bordée par le massif des aiguilles Rouges qui culmine à 2 965 mètres d'altitude et, sur le versant opposé, par le massif du Mont-Blanc qui pour sa part culmine à 4 810 mètres[3] grâce à la présence du sommet du mont Blanc, le sommet le plus élevé d'Europe occidentale. Elle a également une frontière commune avec la Suisse et Italie. Le centre de la ville de Chamonix, situé à 1 035 mètres d'altitude[5], est traversé par l'Arve, l'un des principaux cours d'eau du département de la Haute-Savoie. D'une longueur de 102 km, l'Arve prend sa source au col de Balme et se déverse dans le Rhône en Suisse à Genève[6]. La commune se situe ainsi dans ce que l'on appelle également la haute vallée de l’Arve[6]. 
Le sommet du mont Blanc, à 4 810 mètres, vu depuis le Brévent. 
 
Chamonix-Mont-Blanc est la quatrième plus grande commune de France métropolitaine en superficie avec 245 km². Le sommet du mont Blanc (4 810,90 mètres[7]) est situé sur la limite de la commune, qui suit la ligne de crête sommitale, de l'arête des Bosses au mont Blanc de Courmayeur. De fait, le versant nord du sommet du mont Blanc, et donc le sommet lui-même pour moitié, se situent sur la commune de Chamonix. Pour le versant sud, la situation est différente selon le pays. L'Italie considère que la frontière passe par le sommet. La France quant à elle considère que la frontière longe les rochers de la Tournette, sous la calotte sommitale, plaçant celle-ci intégralement en territoire français. Le versant sud de la calotte a été, en France, attribué à la commune de Saint-Gervais-les-Bains qui partage donc le sommet avec sa voisine chamoniarde. C'est d'ailleurs cette situation « vue de France » qui se retrouve sur les cartes de l'IGN, où l'on peut voir une enclave saint-gervolaine au sud du sommet. Plusieurs sommets de plus de 4 000 mètres se trouvent à Chamonix : l'aiguille Verte, les Grandes Jorasses, la dent du Géant, le mont Maudit et le mont Blanc du Tacul. La commune de Chamonix est limitrophe des communes françaises Les Houches, Passy, Saint-Gervais-les-Bains, Servoz et Vallorcine[8] ; frontalière avec la Suisse et l'Italie, elle est limitrophe des communes suisses de Trient et d'Orsières dans le canton du Valais, et de la commune italienne de Courmayeur dans la région du Val d'Aoste à laquelle elle est reliée par le tunnel du Mont-Blanc. 
 
Le ski à La Clusaz en stage hors piste: 
La Clusaz est une station de Haute Savoie authentique, pleine de dynamisme, qui accueille chaleureusement les passionnés de ski, les freestylers avec ses pentes vertigineuses et de dénivelés. La station de ski la Clusaz est située à 30 km d'Annecy et à 50 km de Genève. La Clusaz dispose de 46 remontées mécaniques et 72 pistes sur 128 km (7 pistes noires, 20 rouges, 23 bleues et 22 vertes). Une piste de 7 km relie le domaine nordique du Grand Bornand, depuis le plateau des Confins. Le plateau de Beauregard offre un magnifique panorama sur le village et sur les alentours. l'espace nordique de la station de ski de la Clusaz est très renommé pour la pratique du ski de fond. 
 
La station de ski La Clusaz accueille dans son jardin des neiges les enfants dès 2 ans et demi. C'est une station qui accueille les vacanciers quelque soit leur désir : c'est la station de toutes les glisses qui offre également aux non skieurs des nombreuses activités (il y a même un cinéma). Les noctambules aussi se plairont dans cette station très animée qui dispose de bars cosy, de pubs et de discothèques. C'est une station qui saura vous recevoir en toute convivialité dans ses nombreux restaurants de toute sorte : crêperie, pizzeria, snaks, spécialités savoyardes (où vous pourrez déguster raclettes, tartiflette cuisinée au Reblochon), restaurants gastronomiques. 
 
La station de ski de La Clusaz offre un choix d'hébergement très large : hôtels, résidence de vacances, villages vacances, gîtes, chambres d'hôtes. Elle dispose également d'un grand nombre de magasins divers (alimentation, pressing, magasins de souvenirs, presse) et magasins de sports qui vous permettront d'effectuer en toute tranquilité votre location de ski, chaussures de ski, luges, snowboard et aussi votre shopping.... Services médicaux, banques, poste, transports faciliteront votre séjour. L'été, cette station accueille aussi les vacanciers venus chercher l'air pur des montagnes, la fraîcheur des cascades mais aussi les amateurs de randonnées pédestres, au coeur des forêts de sapins. 
 
N'attendez plus pour réserver en ligne dès maintenant votre stage ski hors piste à La Clusaz! 
 
Un des meilleur spot des Aravis raconté par un skieur... 
 
Itinéraire ski freeride : La combe de Borderan 
 
Accès : 
La combe est située sur le massif de l’aiguille du domaine de La Clusaz. Pour s’y rendre, il suffit d’utiliser le télésiège flambant neuf. Au sommet, l’accès à la combe de Borderan est signalé. C’est une pente douce et sans danger... On oublierait qu’il s’agit de hors piste. Revers de la médaille, certains week-end il y a tant de monde que l’on se croirait vraiment sur une piste de ski. 
 
Attention : il s’agit malgré tout d’un itinéraire hors piste que vous empruntez sous votre responsabilité. Un panneau ne manque pas de vous le rappeler. 
 
Les pisteurs ferment parfois l’accès à la combe par un filet. On peut toujours le contourner, mais dans ce cas, le mieux est peut-être d’en discuter avec eux et d’évaluer le risque, en fonction de votre niveau et de votre connaissance de la montagne et de la neige. 
L’idéal est encore de vous faire accompagner par un guide de haute montagne. 
 
Orientation : 
La combe de Borderan est plutôt à l’ombre en janvier mais le soleil y tape dur en mars. Si l’on regarde le spot de face, on trouvera la meilleure neige sur la partie droite, à l’ombre des falaises. Les jours de redoux, il faudra faire particulièrement attention à ne pas rester sous les falaises de gauche, très exposées. En fondant, la neige se met à couler avec grand fracas. Mieux vaut ne pas rester dessous. 
 
En ce qui concerne le risque d’avalanche, comme partout il n’est jamais nul. En revanche, il est réduit par l’action des pisteurs qui généralement font partir les faces les plus exposées. Évidemment une avalanche peu partir, c’est à chacun de prendre ses responsabilités en montagne. 
 
Ride: 
Une fois dans la combe, il est possible de grimper à pied pour faire la dalle du sommet. Pour cela, mieux vaut avoir une bonne connaissance de la neige. C’est toujours la même histoire... 
 
Sinon, la descente de la combe est sans grand danger. De plus, on ne peut pas se perdre: avec des falaises de chaque coté, le champ d’action est défini. A vous d’exploiter le relief du hors piste et de la montagne. On peut rider au milieu des éboulements de rochers, ça change des pistes balisées. 
On peut aussi trouver de la bonne poudreuse sur le bas, à condition de tirer sur le coté exposé au Nord: C’est une belle descente dans les sapins. 
 
Pour les curieux, il y a plusieurs grottes à visiter. Je ne vous dirai pas où elles se trouvent, car leur visite se mérite et leur accès est parfois bouché par la neige. Ceux qui le souhaitent sauront trouver des informations à leur sujet, et comme le hors-piste, il ne faut pas y aller seul. 
 
Retour station La Clusaz: 
En bas de la combe de Borderan il y a un chemin à travers la forêt qui part sur la droite. N’étant pas très pentu, le mieux est de prendre un peut d’élan. Au bout du chemin, miracle: le départ du télésiège de Cote 2000. 
Il vous reste à reprendre le télésiège de l’aiguille et recommencer. Tant et si bien que si les conditions sont bonnes, la combe peut se faire plusieurs fois dans la journée. 
 
Alors venez découvrir nos stages ski hors piste ou Freeride à La Clusaz 
 
Station de ski La Clusaz en Haute Savoie 
 
la Clusaz s’est développée en conservant les charmes d’un authentique village de montagne, célébrant en 2007, ses 100 ans de sports d’hiver. Respectueuse de ses traditions, mais tournée vers la nouveauté, La Clusaz s’est forgée un caractère bien à part parmi les stations françaises! 
 
Terre de 8 champions du monde et patrie de freestylers de talent, La Clusaz est incontestablement la station de toutes les glisses, avec son fabuleux domaine de 400 hectares, sa grande diversité de pistes et de dénivelés. La clientèle non-skieuse y trouve également son bonheur parmi la vingtaine d’activités proposée et les nombreux commerces. 
La Clusaz satisfait aussi les amateurs de vie nocturne: de nombreux bars, pubs, restaurants et discothèques accueillent les noctambules. 
 
On retient également le dynamisme de la station pour organiser tout au long de l’hiver des événements originaux et surprenants. 
Accueil chaleureux et hiver animé garantis ! 
 
Très facile d'accès, La Clusaz est idéalement située à la proximité immédiate des autoroutes A 40 et A 41, ainsi que de la gare TGV d'Annecy ou des aéroports internationaux de Genève et de Lyon. 
 
La station de ski de La Clusaz : le ski passion et le charme d'un vrai village de montagne. Berceau gastronomique du fameux reblochon et station dynamique organisatrice de nombreuses compétitions : ski alpin, ski nordique, snowboard, freeride, mais aussi les plus originales comme le newschool. 
Mondialement connue grâce à ses sportifs comme Edgar Grospiron, La Clusaz est aussi résolument sportive et propose un ski d'altitude performant. Très facile d'accès, La Clusaz reste la station la plus chaleureuse de Haute Savoie. 
 
 
L'ARVA 
Un appareil de recherche de victimes d'avalanche, aussi désigné par son acronyme ARVA ou DVA (Détecteur de Victimes d'Avalanches), est un appareil électronique émetteur d'un signal radio destiné à localiser son porteur si celui-ci est victime d'une avalanche. 
 
Mode émission 
L'appareil, qui fonctionne sur piles, dispose de deux modes : émission et réception. En situation préventive normale, il est placé en mode émission. Il émet alors en continu un signal radio à 457 kHz [1] de faible portée (environ 80 mètres). 
Mode réception 
Le mode réception de l'ARVA permet de localiser un appareil émetteur. Pour pouvoir retrouver une victime sous avalanche à l'aide d'un ARVA, il faut donc que la victime en soit elle-même équipée, et que celui-ci soit en position d'émission. 
La protection d'un groupe n'est donc effective que lorsque chacun est muni d'un ARVA dont le bon fonctionnement aura été vérifié, en émission comme en réception, au début de la sortie, puis placé en mode émission dès le départ. 
Les différents types d'ARVA 
Les ARVA se distinguent essentiellement par leur mode recherche et les fonctions associées : les plus basiques émettent un signal sonore dont l'intensité évolue en rapport avec la puissance du signal reçu, donc avec la proximité de l'appareil émetteur. 
D'autres modèles ajoutent au son un affichage par plusieurs DEL qui traduit également l'intensité du signal reçu. 
Les plus performants, enfin, sont munis de plusieurs antennes et d'un microprocesseur qui permet de calculer la direction et l'éloignement de l'émetteur. L'affichage de ces données à l'écran de l'appareil permet d'accélérer la recherche des victimes et donc leur dégagement. 
À la rencontre d'une coulée de neige ou d'une avalanche, notamment si des traces (skis, raquettes...) sont présentes, on DOIT passer au moins un des ARVA du groupe en mode réception pour s'assurer que des personnes (équipées d'ARVA !) ne sont pas ensevelies. 
La recherche d'une victime 
Le besoin de formation 
La recherche de victimes d'avalanche à l'aide d'un ARVA demande un entraînement certain, et nécessite une pratique régulière. Les conditions de stress liées à la recherche de compagnons ensevelis, la difficulté du déplacement dans la pente et dans la neige, ainsi que les risques potentiels de sur-avalanche sont autant de facteurs qui rendent cette recherche difficile, voire impossible à toute personne non entraînée. Au-delà d'un quart d'heure passé sous la neige (90 �e chances de survie), les chances de retrouver des survivants diminuent très rapidement[2]. 
Il est donc important d’insister sur la formation et la pratique régulière d'exercices de recherche avec ARVA pour toute personne désireuse de s'adonner aux joies des sports de neige en montagne, tels que le ski de randonnée ou le ski hors piste ou la raquette à neige. 
Les méthodes de recherche 
La première étape consiste à parcourir la zone de l'avalanche pour localiser approximativement la ou les victimes. 
Il existe ensuite plusieurs méthodes de recherche, qui dépendent notamment du type d'appareil à disposition. 
À partir du moment où un premier signal est détecté, signalant la présence d'une victime à quelques dizaines de mètres, une des méthodes consiste à suivre une ligne droite pour trouver où le signal est le plus fort. En ce point, la perpendiculaire détermine la nouvelle direction à suivre, mais sans savoir dans quel sens. Sur cette perpendiculaire, on cherche à nouveau le point où le signal est le plus fort, et ainsi de suite, jusqu'à converger vers la zone d'émission maximale. 
Dans un contexte où chaque seconde peut être vitale, la sonde à neige et la pelle à neige sont des compléments indispensables de l'ARVA, d'une part pour repérer précisément un corps enseveli, et d'autre part le dés-ensevelir rapidement. Le dégagement de la neige par d'autres moyens, tels les mains, les spatules de ski ou les raquettes, est très inefficace. Il faut compter environ 40 minutes pour dégager une personne sous 1,5 mètre de neige. À la panoplie ARVA/Pelle/Sonde ("APS") et à la maîtrise de leur emploi, il faut ajouter la maîtrise des gestes de premiers secours en raison des conséquences les plus courantes des avalanches : polytraumatismes, hypothermies, détresse cardio-ventilatoire, etc. 
Conseils d'utilisation 
Ne pas mettre l'ARVA dans un sac-à-dos : en cas de perte du sac au cours de l'avalanche, le porteur ne pourrait plus être localisé. 
Mettre l'ARVA sur soi sous quelques couches de vêtements pour éviter son arrachement. 
 
Quelques infos sur la Vallée Blanche 
 
La vallée Blanche est une vallée glaciaire située au cœur du massif du Mont-Blanc, en contrebas de l'aiguille du Midi, à plus de 3400 m d'altitude[1]. C'est également le nom donné à deux itinéraires de haute montagne au départ de l'aiguille du Midi : 
 
* une descente à ski jusqu'au Montenvers ou même à Chamonix ; 
* une randonnée glaciaire jusqu'à la pointe Helbronner. 
 
Chamonix peut vous apporter beaucoup plus de joies et de satisfactions 
si vous êtes accompagné par un guide de haute montagne. 
 
Site naturel 
 
La vallée Blanche est directement entourée de sommets prestigieux : aiguille du Midi, Mont Blanc du Tacul, Grand Capucin, Tour Ronde, Grand Flambeau, pointe Helbronner, Dent du Géant, etc. Elle est située non loin d'autres sommets : mont Blanc, mont Maudit, mont Blanc de Courmayeur, arête de Rochefort, Grandes Jorasses, etc. 
 
Elle est parcourue par la télécabine Panoramic Mont-Blanc, anciennement appelée télécabine de la vallée Blanche, qui relie l'aiguille du Midi à la pointe Helbronner. Le refuge des Cosmiques se trouve dans la vallée Blanche, près de l'aiguille du Midi[1]. 
 
Le tunnel du Mont-Blanc passe très exactement sous la vallée Blanche, à environ 1300 m d'altitude[ 
 
Tout particulièrement si vous souhaitez profiter à fond de l’incroyable situation du massif du Mont-Blanc qui offre un domaine hors piste unique au monde. 
Pour apprendre à s’orienter dans cet univers de rêve mais aussi pour connaître 
les éventuels dangers liés aux crevasses ou pour fournir une assistance immédiate et efficace, 
l’aide d’un guide de haute montagne s’avère essentielle. 
 
La Vallée Blanche est une descente de plus de vingt kilomètres de long avec 2,500m de dénivelé, accessible à tous skieurs d’un niveau moyen. Mondialement réputée, cette fantastique descente s’effectue dans un cadre unique, entre des sommets de plus de 4,000 mètres et des glaciers impressionnants. Et c’est grâce au téléphérique de l’Aiguille du Midi que vous pourrez y accéder depuis le centre de Chamonix. 
 
Itinéraire de la vallée Blanche: 
 
Votre guide vous donnera rendez-vous au pied du téléphérique de l’Aiguille du Midi pour cette aventure unique qui vous emmènera à 3.842m d’altitude en quelques minutes. Une fois arrivé au sommet et avant que le ski ne commence, 
vous serez dans un premier temps encordé afin de descendre l’arête enneigée. 
Ce n’est que quelque dizaines de mètres plus bas que vous chausserez vos skis pour la descente de la Vallée blanche. 
 
Plusieurs routes s’offrent alors à vous, suivant vos connaissances techniques, 
votre niveau ou tout simplement votre condition physique. Mais toutes rivalisent de beauté. 
La plus facile, qui est aussi la plus classique, est accessible à tout skieur moyen (à l’aise dans les pistes rouges). 
Les skieurs plus expérimentés préféreront quant à eux des itinéraires plus techniques. 
Dans tous les cas, votre guide évaluera votre niveau et vous proposera ensuite la meilleure des voies possible. 
 
Lors de la descente de la Vallée Blanche, on retrouve toute la variété de ski hors piste, à la fois ski dans la poudreuse légère ou sur neige plus lourde et plus compacte. Il faut donc pouvoir maîtriser vos skis sur ces neiges variées. 
 
Retour ensuite à Chamonix, par un sentier en ski ou par le train du Montenvers quand l'enneigement ne le permet pas. 
 
 
 
1. Connaissez-vous l'altitude de départ de la Vallée Blanche. Quel est le lien entre l'altitude et vos performances physiques ? 
Le téléphérique de l'Aiguille du Midi vous transporte en quelques minutes à 3842 m. A cette altitude, la baisse de la pression atmosphérique et donc du taux d'oxygène amoindrit vos performances physiques d'environ 20�0D 
 
2. Vous êtes accompagnés de vos enfants : subissent-ils les mêmes effets ? 
L'enfant n'est pas beaucoup plus sensible à l'altitude qu'un adulte. En revanche, sa résistance à l'effort et sa capacité à endurer le froid sont plus faibles jusqu'à l'adolescence. Même si leur niveau de ski est bon, il est déconseillé d'emmener de trop jeunes enfants sur la vallée blanche. 
 
3. Quel est l'équipement personnel et collectif pour la descente de la Vallée Blanche ? 
Chaque personne doit être équipée contre le froid (les températures peuvent s'abaisser jusqu'à -20° / - 30°), contre le rayonnement solaire (lunettes de soleil catégorie 3 ou 4, crème solaire indice supérieur à 15), contre la déshydratation et l'hypoglycémie. Le matériel technique individuel et collectif est constitué de crampons, baudriers, piolets, A.R.V.A., pelles, sondes, d'une corde et du matériel nécessaire en cas de chute en crevasse. 
 
4. Quel est le niveau de ski requis ? 
Cet itinéraire de haute montagne n'est jamais entretenu, ni sécurisé, ni balisé, ni surveillé. Le fait d'être un bon skieur sur piste rouge ou noire ne fera pas forcément de vous un bon skieur de Vallée Blanche : vous pouvez trouver toutes les qualités de neige sur les 22 km de descente : poudreuse, croûtée, lourde... et rencontrer des passages étroits entre les crevasses. Il existe des facteurs de stress (arête effilée, crevasses, vent, froid...) qui peuvent amoindrir vos capacités techniques et physiques. 
 
5. A quelle période peut-on envisager une descente de Vallée Blanche ? 
La descente de la Vallée Blanche est envisageable durant tout l'hiver ( de décembre à mai), cependant elle peut présenter un caractère nettement plus alpin, notamment en début ou fin de saison : arête équipée ou non, risque d'avalanches, enneigement plus ou moins important, glacier plus ou moins ouvert, fragilité des ponts de neige. 
 
6. Quelle est l'incidence de la météo sur votre descente de la vallée blanche? 
La météo est un élément déterminant dans votre décision d'entreprendre ou non la descente. Renseignez vous sur les conditions des deux derniers jours : chutes de neige récentes (quantité et qualité, risque d'avalanches). Renseignez vous sur les conditions météo du jour : incidence d'un vent violent sur la température, visibilité tout au long de l'itinéraire (temps incertain, effet de fœhn particulièrement sensible en Vallée Blanche, nappes de brouillard). 
 
7. Quel est l'horaire de départ conseillé pour une descente de Vallée Blanche ? 
La durée de la descente de la Vallée Blanche étant approximativement de 4 à 6 heures, nous préconisons de ne pas partir après 12 heures : arrivée de la nuit, fermeture du Montenvers en décembre et janvier, fragilisation des ponts de neige l'après-midi en fin de saison. N'oubliez pas que vous êtes tributaires de la remontée mécanique de l'Aiguille du Midi qui peut être très fréquentée, voire saturée : il est préférable de réserver. 
 
panneau chamonix8. Comment vous organisez-vous pour la descente de l'arête ? 
Quelques soient les conditions de l'arête (équipement inexistant, partiel ou total), vous devez être équipés de crampons, baudriers et vous devez connaître l'encordement adéquat. Les skis étant encombrants, il est préférable de les fixer sur son sac à dos pour une descente plus confortable. 
 
9. Comment gérez vous la descente à skis sur le glacier ? 
Vous devez savoir lire le terrain pour déceler les pièges du glacier : crevasses plus ou moins masquées, ponts de neige plus ou moins fragiles. Rappelez vous que suivre une trace ou un groupe n'est en aucun cas un gage de sécurité. Méfiez vous de l'engorgement dans les passages techniques : la surfréquentation engendre des comportements dangereux. 
 
10. Pouvez-vous vous arrêter n'importe où en Vallée Blanche ? 
Non, surtout pas ! vous ne devez en aucun cas stationner sur un pont de neige, ni sous les séracs (le périmètre de sécurité s'étend de quelques mètres à quelques centaines de mètres suivant les cas). Sur un glacier enneigé, il est formellement déconseillé de déchausser les skis au risque de passer à travers un pont de neige ou une crevasse cachée. 
 
 
  
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Modifié en dernier lieu le 29.09.2009
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